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Sénatoriales en Haute-Vienne : Revanche pour le PS, pari perdu pour la droite

Coup double pour les socialistes en Haute-Vienne : Avec l’élection d’Isabelle Briquet et Christian Redon-Sarrazy au Sénat, le PS prend sa revanche sur les élections sénatoriales de 2014. L’ancienne maire du Palais sur Vienne remporte haut la main son siège de sénatrice au Palais du Luxembourg.

Pour Isabelle Briquet (PS), ancienne présidente de l’association des Maires de la Haute-Vienne, c’est un travail de terrain qui a été récompensé.

 

En revanche, la victoire s’est jouée dans un mouchoir de poche entre Christian redon-Sarrazy et Emile Roger Lombertie. Seules 28 voix ont séparé le candidat PS, maire de Meuzac et le maire Les Républicains de Limoges.

Christian Redon-Sarrazy (PS) « C’est pour porter (…) les valeurs qui sont les nôtres ».

 

Emile Roger Lombertie (LR) a été battu d’une courte tête dans ces élections sénatoriales. C’est avec ironie et  provocation qu’il a félicité les vainqueurs du soir.

 

Jean-Marc Gabouty (Mouvement Radical / LREM) s’est dit, lui, « sacrifié » dans ces élections sénatoriales. Le Sénateur sortant s’est considéré affaibli par la candidature au 1er tour de Jean-Marie Bost (LR).

 

Pour remporter ces élections sénatoriales, les candidats socialistes ont bénéficié du report des voix du duo PC-ADS. En revanche, les verts se sont maintenus au second tour du scrutin. Un maintien qui n’est pas passé inaperçu, ni à droite ni à gauche.

Guillaume Guérin, président Les Républicains de Limoges Métropole.

 

Les candidats Europe Ecologie Les Verts enregistrent une légère progression dans ces sénatoriales par rapport à 2014. Ils se sont maintenus au second tour du scrutin avec cette volonté de s’inscrire dans le paysage politique et marquer leurs différences en vue des prochaines échéances électorales.

Delphine Rochet et Laurent Jarry, candidats EELV

 

Ces élections sénatoriales signent la revanche du PS en Haute-Vienne, après la défaite des législatives et des municipales à Limoges. Les socialistes retrouvent la deuxième place de sénateur, perdue en 2014. Une belle « revanche » pour la secrétaire fédérale Gulsen Yildirim.

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