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«Le Drinkable river ou rivière buvable en français» : fin du périple pour Alexandre Blanc

Alexandre Blanc – Crédit photo : Erwan Chassin

 

Depuis le 15 août dernier Alexandre Blanc, le tout premier journaliste du Groupement des Radios Associatives Libres (GRAL), marche le long de la rivière « Creuse » pour en analyser bénévolement la qualité de l’eau. Un voyage de 263 kilomètres débuté à Aubusson (23) à la source du cours d’eau et qui se terminera le 30 août 2019, au Bec-des-deux-eaux, à la confluence de la Creuse et de la Vienne en Indre-et-Loire (37).

C’est lors de son étape à Gargilesse dans l’Indre que nous l’avons rencontré.

 

 

Qu’est-ce que le « Drinkable river »?

C’est au cours de l’interview de la scientifique néerlandaise Li An Phoa que le journaliste creusois d’origine a trouvé son inspiration. Cette scientifique était elle-même en train d’effectuer des prélèvements le long de la Meuse. Elle est actuellement en Chine sur les bords du fleuve Jaune.

Bactéries Escherichia coli

Il est question d’analyser les paramètres physico-chimiques et bactériologiques de l’eau ;  la couleur, l’odeur ou le pH rentrent notamment en ligne de mire des éléments relevés.

Le but de cette action, selon Alexandre Blanc c’est de « sensibiliser les gouvernements et les grandes entreprises à la préservation des milieux aquatiques et rendre à long terme les eaux de rivière buvables ».

 

« Je n’ai pas la prétention d’être un scientifique »

Deux à trois fois par jour, le natif de la Creuse effectue ces prélèvements à l’aide d’une valise contenant tout le matériel nécessaire, qu’il garde avec lui comme un chimiste itinérant. Le matériel est livré depuis le site Drinkable river.org.

Même si, à force de pratiquer ces prélèvements, il commence à comprendre certaines données qu’il enregistre, il n’est néanmoins pas apte à les décrire avec véracité.

C’est à l’issu de son voyage de quinze jours qu’il transmettra ses relevés à un laboratoire néerlandais. Elles entreront alors dans un réseau mondial de résultats.

 

« Le drinkable c’est aussi des rencontres »

« Je rencontre pas mal de personnes qui se demandent ce que je fais comme ça au bord de l’eau ».

Si tous les gens qu’il rencontre s’interrogent sur son action, c’est tout de même un public ayant un intérêt certain pour la rivière qui semble le plus curieux. Pêcheurs, élus locaux ou scientifiques se sentent particulièrement concernés par la santé de la rivière.

Mais Alexandre Blanc discute sans se donner la mission de persuader les badauds de l’importance de sa mission. Il prend, par contre, tout le temps nécessaire pour les explications.

 

Lien vers la chronique « 5 minutes en Limousin » du mardi 27 août 2019 : https://www.legral.info/drinkable-creuse-chronique-du-mardi-27-aout-2019/

Erwan Chassin
Journaliste au GRAL

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